« Les immigrés coûtent davantage aux pays d’accueil que ce qu’ils ne rapportent »
Contrairement aux idées reçues, les immigrés rapportent davantage aux États d’accueil que ce qu’ils ne coûtent, selon le rapport « Perspectives des migrations internationales 2021 » de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), paru le 28 octobre.
En analysant l’impact budgétaire net annuel des immigrés dans 25 pays de l’organisation sur la période allant de 2006 à 2018, l’étude révèle en effet que « la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation ».
Dans la plupart des pays étudiés, les dépenses publiques par habitant sont également moindres pour les immigrés que pour le reste de la population pour les dépenses relatives à « la vieillesse, la maladie et l’invalidité, l’éducation et la santé ». En revanche, les personnes immigrées ayant souvent plus de difficultés à s’insérer sur le marché du travail que le reste de la population, les dépenses publiques consacrées au chômage, à la famille, à l’exclusion sociale et au logement, sont supérieures. Cependant, dans un pays où la population immigrée active est importante, ces coûts sont compensés par les cotisations versées par ceux qui travaillent. Ainsi, selon une simulation de l’OCDE, si les immigrés avaient le même taux d’emploi que le reste de la population, ils pourraient générer 0,2 % du PIB en plus.