En 2018, dans le monde, quel pourcentage des personnes demandeuses d’asile et réfugiées vivaient dans des zones urbaines ?
Votre réponse : 51 %Alors que dans l’imaginaire commun, les réfugiés vivent majoritairement dans des camps, en 2018, 61 % des réfugiés dans le monde vivaient dans des zones urbaines, contre 55 % pour l’ensemble de la population, selon une estimation du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Selon le HCR, les personnes réfugiées peuvent y devenir autonomes plus rapidement, notamment grâce à la présence de compatriotes pouvant les aider, d’opportunités d’emplois plus nombreuses, d’un accès plus facile aux services tels que la santé, l’éducation ou l’administration, ou davantage d’associations pour les accompagner. À l’inverse, la présence de réseaux d’exploitation, les logements illégaux, la menace d’être arrêté ou placé en rétention, l’importante concurrence sur le marché du travail – notamment pour les emplois les moins qualifiés – font partie des risques, selon l’organisation, auxquels les personnes les plus vulnérables sont confrontées dans les villes.
Ce chiffre est par ailleurs en constante augmentation, notamment depuis 2012 et la crise syrienne qui a amené 6,3 millions de réfugiés syriens dans les villes turques, libanaises ou européennes. En Europe, c’est l’Allemagne qui était le premier pays en termes d’accueil de demandeurs d’asile et réfugiés en zones urbaines en 2018, avec 1 million de personnes.