Sur les 10 navires humanitaires menant des opérations de recherche et de sauvetage de migrants en Méditerranée, combien étaient immobilisés au 15 juin ?
La quasi-totalité des navires humanitaires menant des opérations de recherche et de sauvetage de migrants en mer Méditerranée étaient immobilisés à la mi-juin. Le Geo Barents, affrété par l’ONG Médecins sans frontières depuis le 26 mai, est actuellement le seul bateau d’ONG opérationnel en Méditerranée centrale, avec l’Aita Mari du collectif espagnol Maydayterraneo, ce dernier étant retourné dans son port d’origine, à Burriana.
Si certains navires sont retenus à quai pour effectuer une quarantaine ou des opérations de maintenance, la plupart ont été immobilisés par les autorités italiennes pour des raisons beaucoup plus opaques, notamment pour des « irrégularités de nature technique ».
Le dernier en date, le Sea-Eye 4 de l’ONG allemande Sea-Eye, a été bloqué le 4 juin par les garde-côtes italiens pour « non-respect des règles de sécurité » après avoir effectué une quarantaine au port sicilien de Pozzallo depuis le 21 mai. Il en va de même pour l’Open Arms (Proactiva Open Arms), le Louise Michel (Banksy), le Mare Jonio (Mediterranea Saving Humans) ainsi que pour les navires Sea-Watch 3 et 4 (Sea-Watch) et l’Alan Kurdi (Sea-Eye), après avoir été immobilisé par les autorités italiennes pendant près de six mois en Sardaigne.