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« L’accord UE-Turquie a acté la fermeture des portes de l’Europe »
Sinem Hun, experte indépendante basée en Turquie pour le compte du Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), revient sur les cinq années de mise en œuvre de l’accord migratoire conclu entre l’Union européenne et la Turquie ainsi que sur la situation des réfugiés syriens présents actuellement dans le pays. Si la plupart des réfugiés syriens n’envisagent pas de retourner dans leur pays d’origine, les difficultés d’accès aux services, au logement, et les discriminations à leur égard impactent leur vie quotidienne en Turquie.
Le bilan chiffré du règlement Dublin ne plaide pas pour son maintien
Alors que France terre d’asile s’apprête à préciser ses positions sur les enjeux de la négociation du Pacte sur la migration et l’asile, Thierry Le Roy et Delphine Rouilleault, respectivement Président et Directrice générale de France terre d’asile, reviennent sur l’échec du système de Dublin à partir de l’analyse des statistiques européennes mais aussi de l’expérience de l’association sur ce bilan.
Cinq ans après, qu’en est-il de l’accord migratoire UE-Turquie ?
Le 25 mars dernier, les 27 chefs d’État de l’Union européenne ont annoncé leur volonté de renouveler l’accord migratoire conclu avec la Turquie en mars 2016, visant à limiter les arrivées sur le territoire de l’Union. Alors que cet accord, qui signe l’externalisation de la politique migratoire et d’asile de l’Union, est en passe d’être renouvelé, quel bilan peut-on dresser des cinq ans de sa mise en œuvre ?

Le Danemark vire à l’extrême droite sur les réfugiés
Dans une tribune, Michala Clante Bendixen, présidente de l’association Refugees Welcome Denmark, revient sur la décision des autorités danoises de suspendre les titres de séjour temporaires des réfugiés syriens, justifiant une « amélioration » de la situation sécuritaire dans la province de Damas. Le Danemark est le premier pays européen à prendre une telle décision.

Covid-19 : quel impact sur les procédures d’éloignement des migrants ?
Un an après le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 et l’annonce de la fermeture des frontières extérieures de l’Union européenne pour lutter contre la propagation du virus, de quelle manière les procédures de retour forcés des ressortissants de pays tiers ont-elles été impactées ?

Au centre des accusations de « pushbacks », l’Agence Frontex sommée de respecter les droits fondamentaux des migrants
Alors que l’enquête conduite par le groupe de travail du Conseil d’administration de Frontex sur les accusations de « pushbacks » de migrants en mer Égée s’est révélée peu concluante début mars, des recommandations invitent l’Agence à accélérer ses réformes pour garantir les droits fondamentaux des migrants aux frontières de l’Union. Le Parlement européen, qui débute sa propre enquête, a décidé de suspendre la validation des comptes de Frontex au regard des dysfonctionnements constatés.

Les refoulements de migrants aux frontières extérieures de l’Union européenne : une pratique en voie de généralisation ?
Les organisations internationales et les associations dénoncent régulièrement des cas de « pushbacks », à savoir des renvois arbitraires de migrants aux frontières maritimes et terrestres de l’UE sans que leur besoin de protection n’ait pu être étudié. Alors que ces pratiques semblent se généraliser, la proposition de la Commission européenne de mettre en place un mécanisme de contrôle indépendant aux frontières dans le cadre du Pacte européen sur la migration et l’asile pourrait contribuer à améliorer la protection des droits fondamentaux des migrants aux frontières.

Quelle impulsion de la Commission européenne pour l’intégration des bénéficiaires d’une protection internationale ?
Depuis le début de son mandat le 1er décembre 2019, la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen affiche de grandes ambitions pour faciliter l’intégration du nombre croissant de bénéficiaires d’une protection internationale au sein de l’Union européenne. Quelles sont les priorités et perspectives de la nouvelle Commission dans ce domaine ? Alors que l’intégration demeure avant tout une compétence des États membres, les moyens qu’elle entend déployer en la matière seront-ils à la hauteur de l’enjeu ?