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L’intégration dans l’UE, une responsabilité du réfugié ou du pays d’accueil ?
Réfugiée syrienne installée en Allemagne, Shaza Al Rihawi est profondément impliquée dans la promotion des droits humains. Membre de plusieurs organisations de défense des réfugiés, elle travaille également sur un projet de recherche qui vise à analyser le processus d’intégration des jeunes migrants au sein du système éducatif et de la société outre-Rhin. Elle partage avec nous son point de vue sur les politiques publiques d’intégration des migrants et réfugiés et les principaux défis auxquels ils sont confrontés dans l’UE, en particulier les femmes.
Les bénéficiaires d’une protection internationale comme acteurs politiques de leur intégration en Europe
Après que les États membres de l’Union ont accueilli des millions de demandeurs d’asile ces dernières années, les gouvernements nationaux et l’UE débattent des moyens d’intégration à mettre en œuvre pour ceux qui ont obtenu une protection internationale. Mais quel rôle jouent les principaux concernés dans la définition de ces politiques ?
« L’emploi est l’un des domaines dans lesquels des progrès considérables ont été réalisés dans un certain nombre de pays »
Piloté par l’Institut polonais des affaires publiques et coordonné par le Migration Policy Group, le “Mécanisme national d’évaluation de l’intégration” (NIEM) est un projet de recherche transnational qui vise à favoriser l’intégration des réfugiés au sein des sociétés européennes. Il consiste dans l’évaluation de l’impact des développements législatifs et politiques, mais aussi dans l’identification des défis et des bonnes pratiques dans les pays partenaires du projet. France terre d’asile est chargée de l’évaluation en France.
L’effet coronavirus sur la politique migratoire européenne
Alain Le Cléac’h nous partage son point de vue sur l’épidémie de coronavirus et ses conséquences sur les droits des personnes migrantes en France, et sur ce qu’elle implique en termes de politique migratoire européenne.
L’accueil des demandeurs d’asile à l’épreuve de la solidarité européenne depuis 2015
Les États membres de l’UE sont confrontés depuis plusieurs années au défi de l’accueil des demandeurs d’asile. Si leur accompagnement est primordial, il s’avère en réalité très contrasté en fonction des pays. La solidarité que manifestent les gouvernements pour partager équitablement les responsabilités au sein du bloc est également loin d’être uniforme.
« La déclaration UE-Turquie a rendu impossible l’offre de conditions d’accueil décentes et humaines aux demandeurs d’asile »
Par la mise en place de diverses activités – des services de premier accueil à la promotion de l’intégration – le Conseil grec pour les réfugiés cherche à informer et soutenir les demandeurs d’asile et les réfugiés sur le territoire hellénique.
Devenue l’une des associations majeures dans le domaine de l’asile en Grèce, elle a aidé plus de 125 000 bénéficiaires depuis sa création en 1989.
Une réforme de la politique d’asile européenne est-elle encore possible?
Devenu compétence européenne en 1999, l’asile a progressivement fait l’objet d’un encadrement législatif grâce à la mise en place du Régime d’asile européen commun. Cependant, depuis 2015, les politiques européennes en la matière ont montré leurs limites, entraînant un processus de réforme qui n’aboutit pas. À l’heure où la nouvelle Commission européenne affiche ses objectifs pour une nouvelle politique commune d’asile, une réforme est-elle toujours envisageable?
Les Ankerzentren allemands : une gestion rapide de la procédure d’asile au détriment des droits fondamentaux
Créés en 2018 sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, les Ankerzentren visent à accélérer le traitement des demandes d’asile et à faciliter le renvoi des personnes déboutées ainsi que le transfert de celles placées en procédure « Dublin ». Modèles uniques en Europe, ces centres d’accueil pourraient inspirer d’autres États membres. Un an et demi après leur création, de nombreuses critiques se font néanmoins entendre et remettent en question le bien-fondé de leur mise en place.