Tous nos articles
« Davantage de solidarité et de courage politique pour mettre fin à la situation dramatique en Méditerranée et améliorer la gestion de l’asile en Europe »
Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale, nous donne son avis sur les propositions de l’UE pour une meilleure gestion des flux migratoires en Méditerranée, et sur les enjeux de la coopération avec les pays voisins de l’Union.
L’accès à l’Europe par la Méditerranée : retour sur dix ans de politique européenne
Suite aux controverses sur le sauvetage des bateaux de migrants en Méditerranée, les discussions entre pays membres de l’UE sont aujourd’hui dans l’impasse avec, entre autres, le refus croissant de certains États d’accueillir les navires humanitaires, et la criminalisation de l’activité des ONG de sauvetage en mer. Si la crise actuelle est vive, la Méditerranée est depuis longtemps au cœur des politiques migratoires européennes.
La Libye ou l’impasse d’une solution migratoire européenne
Alors que l’Union européenne a renforcé sa coopération avec la Libye, désormais responsable de la majorité des sauvetages en Méditerranée centrale, le rapatriement des migrants sur le sol libyen fait débat. Et le sort qui leur est réservé sur place, dans un contexte d’insécurité croissante, inquiète.
« Plateformes régionales de débarquement » et « centres contrôlés » : des propositions qui stagnent
Suite à une proposition conjointe du HCR et de l’OIM pour un mécanisme régional de débarquement, le Conseil européen du mois de juin 2018 a repris l’idée des plateformes régionales de débarquement dans les pays tiers, y ajoutant la proposition de centres contrôlés sur le territoire de l’Union européenne. Depuis, les discussions autour de ces propositions piétinent. Explications.
« Plateformes régionales de débarquement » et « centres contrôlés » : pont-levis soulevé, main tendue à l’autre rive de la Méditerranée ou impasse ?
« L’idée est que si l’Union européenne est en mesure de lever le pont-levis et de confiner les migrants chez ses voisins du Sud, elle n’aura pas besoin d’affronter un débat sur la solidarité interne qui divise ses membres. Pour citer Catherine Woollard du Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), cela ressemble davantage à un « rêve d’externalisation » qu’à un projet politique viable »
Traitement différencié des demandeurs d’asile par catégorie : discrimination ou rationalisation ?
Depuis plusieurs années, la faible qualité des conditions d’accueil dont bénéficient ceux arrivant en Europe pour solliciter la protection internationale fait l’objet d’une attention toute particulière. En effet, la « crise des réfugiés » a parfois été qualifiée de « crise de l’accueil » car la prévalence de mauvaises conditions d’accueil dans les pays de première entrée, encourageant les mouvements secondaires au sein de l’Union, a participé à transformer une situation difficile mais gérable en une situation de crise.
L’Allemagne : un modèle d’accueil à suivre ?
Après la forte immigration des années 2015-2016, les thèmes centraux concernant les domaines de l’asile, l’immigration et l’intégration se caractérisent par un durcissement de la loi sur l’asile et une accélération des expulsions, l’accentuation des préoccupations pour l’intégration des personnes « qui ont de bonnes chances de rester » et l’objectif d’embaucher du personnel qualifié.
Systèmes de pré-accueil : des étapes additionnelles pour les demandeurs d’asile
Incapables de s’adapter à l’augmentation des demandeurs d’asile entre 2015 et 2017, plusieurs États membres ont choisi de mettre en place des systèmes de pré-accueil. Systèmes au travers desquels certains droits sont réduits voire remis en question.